Le contraire serait étonnant en ce moment où le train de vie de congolais dans son ensemble laisse à désirer.
Les caciques du front commun pour le Congo (FCC), ont pris d’assaut la cathédrale Notre-Dame du Congo pour assister à la messe d’action de grâce au cours de la quelle, Fridolin Cardinal Ambongo Archevêque métropolitain de Kinshasa, a vêtu, le chapelain de sa Sainteté le Pape, Monseigneur Donatien N’shole, Secrétaire Général de Conférence Épiscopale Nationale du Congo.

Une présence très remarquée de dirigeants de l’ancien régime au nombre de quels on peut voir sur le premier rang, Bruno Tshibala, Aubin Minaku, Emmanuel Shadary, Olive Lembe Kabila pour ne citer que ceux-là.

Pourquoi il y a plus de kabilistes que ceux du régime actuel ?

La question mérite d’être posée, au regard du rapprochement qui a eu entre les opposants, membres du régime passé et la CENCO.

Les uns comme les autres, se sont opposés farouchement dans la mise en place des membres du bureau de la Ceni.

La CENCO et le FCC ont dénoncé le passage en force opéré par Félix Tshisekedi dans la désignation de Kadima comme président de la commission électorale nationale indépendante.

Le balais diplomatique, mieux le lobbying mené par la CENCO par le truchement de son secrétaire général, a été porté à cœur par ces opposants qui ont eu du soutien de pères spirituels dans l’organisation de leurs activités citoyennes.

L’église catholique qui a semblé au début du mandat de Félix Tshisekedi comprendre ses vicissitudes a finalement lâché la prise suite aux attaques et critiques dont l’Eglise est victime de la part du pouvoir.

A ce jour, les sorties médiatiques du cardinal augurent une énergie à l’opposition politique dans son ensemble.

JP.