Devant la représentation nationale, le president de la Commission Électorale Nationale Indépendante, Corneille Nangaa a présenté le rapport général sur le processus électoral. Un rapport qui couvre une longue période d’activités électorales s’étendant de 2012 à 2019.

Hormis les questions liées aux réformes, le fonctionnement de la centrale électorale était aussi au coeur de ce rapport.

Corneille Nangaa est revenu sur la question liée à la probabilité d’une énième modification de la loi organique en vigueur. Ce dernier soulève quelques options en rapport avec l’idée d’une suppression de la CENI. Pour lui, sur le plan légal, cette option va pousser à la modification de la constitution pour supprimer l’article 211; sur le plan technique, il sera impérieux de créer une technostructure de gestion des élections rattachée au Gouvernement central, et enfin sur le plan politique, cette option va nécessiter un consensus très large pour garder le minimum de confiance.

“ L’option du maintien de la CENI, une telle option à l’avantage de faire l’économie de la modification constitutionnelle. La proposition Lutundula rentre dans cette logique”, a lâché Corneille Nangaa. Et d’ajouter : “ la République nous avait confiés une mission ; nous l’avons accomplie. Celle-ci a été saluée par tous”.

Soulignons que du côté des confessions religieuses, les discussions autour de la désignation du successeur de Nangaa ont été déjà lancées. Et à actuellement, plusieurs candidatures ont déjà été déposées auprès de différentes confessions religieuses. Ce qui laisse croire que, les réformes avant la désignation des membres du bureau de la CENI, n’auront peut-être pas la chance d’être prises en compte.