Les candidats malheureux à l’élection présidentielle à savoir, Martin Fayulu, Moïse Katumbi et Floribert Anzuluni, ne décolèrent toujours pas face aux résultats désignant Félix Antoine Tshisekedi, vainqueur des élections du 20 décembre dernier.

Alors que l’investiture de ce dernier est prévu pour ce samedi 20 décembre au stade des martyrs de Kinshasa, ces candidats voient au contraire une occasion pour appeler la population à manifester sur toute l’étendue du pays. Ce que le gouvernement congolais ne tolère pas.

Au cours d’un briefing presse tenu ce jeudi 18 janvier, le porte-parole du gouvernement a indiqué que les dispositions sécuritaires seront davantage renforcées pour faire face à toute provocation.

“Nous sommes dans un contexte démocratique où les opposants ont le droit de s’opposer dans les respects des règles. Il ne faudrait pas que ceci paraisse comme une provocation. Parce que, ce jour-là, je crains qu’il ne puisse pas avoir du monde, d’autant Congolais vont se mobiliser pour l’investiture du Chef de l’État”, a-t-il indiqué.

Avant d’ajouter : “Le champion des rues en RDC est connu, c’est Félix Tshisekedi. Les Congolais ont parlé dans les urnes. C’est largement suffisant. Dans la démocratie que souhaite le Président de la République, l’opposition doit avoir sa place et jouer pleinement son rôle. Au sein des Institutions, il y a une fonction Porte-parole de l’opposition. Peut-être qu’en ce moment-là, ils vont avoir des idées à proposer, pour l’avancement de notre pays”.

Dans le cadre de la cérémonie d’investiture prévue pour le samedi 20 janvier, plusieurs chefs d’État et diplomates ont confirmé leur participation à l’événement marquant le début du deuxième mandat de Félix Tshisekedi en République démocratique du Congo (RDC).