Arrivées récemment à Eringeti dans le groupement Bambuba-Kisiki en territoire de Beni, plusieurs familles de déplacés, vivent sans assistance. Cette information a été livrée ce jeudi 3 juin, par la société civile d’Erengeti.

A en croire, elle note que, ces familles avaient fui les récentes attaques des ADF dans le groupement Banade-Kainama en territoire de Beni, à Banyali-chabi et Bahema dans le territoire d’Irumu. La plupart des populations dans ce milieu étant des retournées, il leur est difficile d’accueillir convenablement ces nouveaux déplacés, soutient son président.

Il sied de signaler que, cette structure citoyenne demande au gouvernement ainsi qu’aux personnes de bonne volonté de venir en aide à ces personnes.

Bravo Vukulu son président, précise que les populations d’Erengeti qui accueillent des déplacés avaient fui la guerre. Avec l’arrivée des déplacés, les conditions de vie deviennent plus difficiles.

« Les déplacés sont en train d’arriver du jour au jour même aujourd’hui. Ils sont en train d’entrer ici à Eringeti. Mais malheureusement, quand ces déplacés arrivent ici, ils n’ont pas de familles d’accueil. C’est là où l’affaire est très compliquée parce que vous savez, la population locale ici à Eringeti, la majorité sont des retournés qui fuient dans le territoire d’Irumu Ndalya, Mambelenga, Otomabere et ailleurs. Mais quand on a attaqué ces lieux-là, ils sont encore retournés à Eringeti. Et voilà que les retournés sont obligés de recevoir les déplacés en provenance de ces entités que je venais de citer tantôt », a-t-il déploré.

Il invite les personnes de bonne volonté et le gouvernement à voler au secours de ces déplacés :

« Quel que soit les difficultés que nous avons, on est en train de se démener avec des petites contributions dans des foyers, d’aider ne fut ce que les déplacés qu’on a reçu. Mais ce n’est pas suffisant. C’est pourquoi, nous lançons ce cris d’alarme aux personnes de bonne volonté ainsi qu’au gouvernement congolais de voir comment ils peuvent venir en aide et assister ces déplacés avant que le pire ne puisse pas arriver ».