Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima n’a pas tardé à réagir après avoir été pointé du doigt par le Ministre des Finances de vouloir retarder les échéances électorales prévues en 2023. Pour le patron de la CENI, le report des élections ne fait pas partie de leur vocabulaire.

« Ne pas avoir des élections en 2023 n’est pas une option pour nous. Les élections auront lieu selon le délai constitutionnel ; que chacun fasse sa part et nous allons continuer à en parler pour que les gens prennent conscience. Le report des élections ou glissement, ce n’est pas une option qui est sur notre table ; ça ne fait même pas parti de notre vocabulaire », a déclaré Denis Kadima.

Pour rappel, lors de la présentation de la feuille de route du processus électoral 2021-2027, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima est revenu sur la nécessité pour son institution d’organiser les élections dans le délai. A cet effet, Denis Kadima a énuméré quelques contraintes qui peuvent avoir des incidences sur le processus électoral, parmi lesquelles « la mutualisation des opérations d’identification de la population, de recensement de la population et de l’habitat qui devraient être couplés avec l’enrôlement des électeurs ».

Un argumentaire que le Ministre des finances, Nicolas Kazadi qualifie de « faux et simpliste ».
Nicolas Kazadi trouve hystérique Denis Kadima qui affirme que la mutualisation va retarder le processus électoral. Il rappelle que quelles que soient les circonstances, rien ne peut retarder l’enrôlement des électeurs et le rendez-vous électoral de 2023.

Cephas Kabamba