La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) se dit vivement préoccupée et s’inquiète par le retour des vieilles méthodes et pratiques d’interdictions émaillées des répressions des manifestations publiques pacifiques qui ne violent aucune disposition de la Constitution précisément en son article 26 et certains instruments relatifs aux droits de l’homme.

La VSV saisit cette occasion pour réitérer sa demande au Président de la République pour ouvrir l’œil et le bon pour décourager toutes les actions et les comportements susceptibles de ternir l’image du pays.

Aussi, la VSV condamne avec la dernière énergie les violations des droits humains et autres atteintes aux droits de la personne humaine perpétrées à Kinshasa et dans certaines villes de la RDCongo mercredi 15 septembre 2021 et mardi 22 septembre 2021 lors des manifestations publiques.

L’organisation citoyenne demande en outre aux autorités congolaises de tout mettre en
œuvre pour respecter la liberté de la presse sans laquelle aucune vie
démocratique n’est possible. La VSV continue à attendre impatiemment
des sanctions exemplaires contre les auteurs des brutalités et
traitement inhumain ou dégradant infligé au journaliste Patient LIGODI,
Correspondant de RFI et Directeur de média en ligne Actualité.CD.

Depuis quelques mois , des manifestations publiques sont interdites, des répressions, avec fortes brutalités et parfois dans le sang, sont enregistrées au cours des marches pacifiques à Kinshasa et dans certaines provinces, des journalistes brutalisés et molestés, des traitements inhumains ou dégradants leur infligés, des actes de vandalisme devant des sièges des partis politiques orchestrés par les éléments de la police nationale congolaise, des blessés parmi lesquels des manifestants et policiers.

Cephas Kabamba