Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont mis la main sur 57 présumés auteurs des massacres de 180 personnes dans des violences meurtrières entre deux communautés de deux provinces voisines de Kinshasa.

Selon le secrétaire général du gouvernement provincial de Kwilu, Me Muma, ces assaillants, munis de calibres 12 et d’armes blanches, venus de Kwamouth dans la province du Mai-Ndombe passant par le village Pangulu, ont été appréhendés à Kimpama dans le territoire de Bagata.

« Ce sont des jeunes non autrement identifiés, qui commettent des forfaits et s’enfuient se cacher dans la forêt avant d’envisager d’autres coups », a indiqué Me Muma.

A l’heure actuelle, la situation est sous contrôle des forces déployées par les autorités centrales, rassure-t-il.

Le conflit Teke-Yaka dans le territoire de Kwamouth, à l’entrée de Kinshasa, a fait plus de « 180 morts », selon le gouvernement, avant de s’étendre dans la province voisine du Kwilu où des violences sont aussi enregistrées, notamment dans le territoire de Bagata où 17 personnes ont été tuées dans le village Kinsele, situé sur la RN 17 entre la localité Mongata et la Ville de Bandundu. Ces affrontements ont provoqué le déplacement de milliers de personnes. Le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) avait chiffré le nombre de déplacés à 27.000, auxquels s’ajoutent 2.600 personnes ayant trouvé refuge au Congo-Brazzaville voisin.