La journée internationale de la démocratie célébrée le 15 septembre de chaque année a été desacralisée avec la violation des libertés. Ironie du sort, dans une République dite “démocratique” du Congo.

Interdire une marche pacifique et la réprimer avec une barbarie inouïe, voilà l’image qui a réussi à prouver à la face du monde que le régime Tshisekedi n’est pas aussi démocratique qu’on l’aurait cru.

Et le silence du Président de la République ( lui-même longtemps victime de l’intolérance), face à la brutalité policière contre les journalistes d’une part, les manifestants d’autre part, a suffi à prouver que l’état policier décrié par l’UDPS sous le régime Kabila, est de retour de la plus belle de manière.

L’Assemblée Nationale, présumée être temple de la démocratie où majorité et opposition devrait s’exprimer librement, est devenue, selon certains députés de la majorité qui ont initié une pétition contre leur président, une véritable caisse de résonance, où la liberté d’expression et d’opinion leur est constamment bafouée.

Dans un récent rapport sur l’état de la liberté de presse, Journaliste en danger (JED), une structure de promotion et défense de liberté de la presse a relevé un recul dans l’exercice de la liberté de presse.

Tous ces faits réunis prouvent à eux seuls que la démocratie est en berne au pays de Tshisekedi qui devra fournir beaucoup d’efforts pour changer ce paradigme : Kabila light.

PM