Dans son verdict prononcé mardi 11 mai dernier, la Cour d’appel de Lomami a condamné à 20 ans de servitude pénale le chef d’antenne du Service d’encadrement, de contrôle et de la paie des enseignants (SECOPE)/Kabinda. Il lui est reproché la création de plus de deux cents (200) écoles fictives dans la province.
A savoir, trois autres cadres de la division provinciale de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique (EPST) dont le directeur de la province éducationnelle (PROVED), son collègue du service d’encadrement, de Contrôle et de la paie des enseignants (SECOPE), ainsi que son assistant principal sont acquittés par la Cour d’appel.

D’après Elle, l’incriminé a été plusieurs fois cité par les agents de son service, comme étant celui qui les auraient déployés sur terrain pour identifier sur des fiches techniques, les écoles non viables.
Pour la Cour d’appel, cette une opération qui aurait facilité la mécanisation des écoles non viables dites écoles fictives dans la province de Lomami.
Bien que le verdict ait été prononcé à l’absence des prévenus, quelques témoins disent rester sur leur soif. Certains vont plus loin pour dire que la justice n’a pas été équitable dans cette affaire.
Selon Dieudonné Mpoyi, Coordonnateur de l’Espace Inter Plateforme des jeunes, « Ce n’est pas une surprise pour nous. On le juge à partir de différentes libertés provisoires données en cascade. Nous exhortons les avocats du Chef d’Antenne, d’aller en appel pour voir comment réclamer une justice juste et équitable quand même », a indique-t-il.
Il sied également de souligner que, ces cadres de l’EPST ont été arrêtés depuis le mois de février 2021 dans le dossier sur la création des écoles fictives.